Aujourd’hui, la gamme de produits d’épargne est si vaste qu’il est parfois difficile d’y voir clair entre livrets d’épargne, comptes épargne, assurances-vie, placements boursiers, épargne salariale, épargne retraite ou encore investissements immobiliers ! Comment choisir sa solution d’épargne lorsqu’on veut mettre de l’argent de côté ? Et sur quels critères faire ce choix si important pour l’avenir ?

Les critères pour choisir un produit d’épargne

Vous ne connaissez pas les critères pour choisir une bonne solution d’épargne. Ils correspondent tout simplement aux questions que vous allez vous poser en toute logique lorsque vous entamerez vos recherches… Alors une petite liste des bonnes questions à se poser avant d’envisager un placement d’épargne :

·         La disponibilité de l’épargne

Allez-vous pouvoir récupérer votre capital à tout moment et ce, avec ou sans pénalités financières ? La somme d’argent que je vais épargner sera-t-elle bloquée ?

·         Le niveau de risque 

Quel est mon profil d’épargnant ? Suis-je du genre à prendre des risques avec mes économies ? Sur quelle échelle de risques se trouve la solution d’épargne que l’on me propose ? Un rendement minimum est-il garanti ou puis-je perdre de l’argent ?

·         Le rendement attendu 

Quelles sont les perspectives de rendement de mon placement ? Aurais-je le même rendement tous les ans ? Se fera-t-il sous formes d’intérêts, de dividendes ou de plus-value ? Pour pouvoir évaluer le rendement net d’un compte épargne et le comparer à d’autres produits vous pouvez également utiliser un calculateur d'épargne.

·         La simplicité des démarches

Suis-je face à un placement simple ou complexe à gérer ? Puis-je comprendre par moi-même tous les tenants et les aboutissants de la solution d’épargne que l’on me propose ?

Évidemment, pour toute personne voulant épargner le produit idéal serait celui qui proposerait à la fois un rendement élevé, peu de frais de gestion, pas de fiscalité et un permis d’accès sans conditions au capital épargné. Mais un tel produit bancaire d’épargne n’existe pas et par conséquent il faut classer ces critères par ordre de priorité.

Pour les Français, les priorités se situent d’abord au niveau du risque, viennent ensuite les perspectives de rendement et enfin la disponibilité du capital épargné et de leurs intérêts. Concernant ce dernier critère, le web offre heureusement aujourd’hui de nombreuses solutions gratuites et simples à utiliser comme le simulateur d'intérêts d'épargne en ligne. Pour plus d'informations, cliquez ici.

Les critères de choix d’épargne suivant l’âge

Qui dit différences d’âges et de générations, dit évidemment différences de patrimoine à gérer et donc de volume d’épargne. Par exemple, les jeunes âgés de moins de 35 ans sont moins enclins à prendre des risques pour leur épargne que les plus de 55 ans... Sûrement parce qu’ils disposent de moins de capital et qu’il est à leurs yeux plus précieux en début de vie. Dans le même ordre d’idée on remarque que ces mêmes jeunes, sont plus sensibles à la disponibilité des fonds que les plus âgés. Et c’est bien normal, ils ont tendance à avoir plus de projets : voiture neuve, bien immobilier, mariage, naissance… Pour les personnes les plus aisées, celles dont le patrimoine financier dépasse les 50 000 euros, les critères les plus observés vont être : niveau de risque, le rendement attendu et frais liés à la gestion de ce patrimoine.

Les épargnes à long terme

Le saviez-vous ? En moyenne, les Français épargnent 14 % de leurs revenus tous les mois. Et ces économies prennent des formes différentes : beaucoup se constituent une réserve de liquidités en cas de coup dur. C’est une épargne sur le court terme. Les produits d’épargne qui correspondent à cela sont généralement des livrets rémunérés et non fiscalisés, comme les livrets A ou les LDD. Des petites réserves de précaution qui sont « stockées » généralement entre 3 et 9 mois.

Une fois que cette réserve de précaution est bien amorcée, le reste de la capacité d’épargne va se voir attribuer d’autres projets que l’on appelle des objectifs patrimoniaux. Un capital avec un horizon bien plus lointain.